Mon premier deuil...

Le décès brutal de ma grand-mère a été mon premier  contact avec la mort. J’avais 23 ans et je l’ai vécu comme une profonde déchirure, un arrêt dans le temps, une coupure avec le monde extérieur.

Un mois après, alors que nous étions dans sa maison d’enfance, j’ai été réveillée par un rêve dans lequel elle me parlait. Bouleversée, je me suis levée pour aller prendre un verre d’eau et j’ai ressenti sa présence. Elle se tenait, debout, face à moi, avant de m’entourer comme une cape qui se dépose sur les épaules.

Tétanisée par ce que je venais de vivre, ambivalente entre la peur et la joie, j’ai gardé le silence. A qui en parler ? Quel message a-t-elle voulu me communiquer ? Qu’est-ce que je venais de voir ?

 

Ce premier contact a bouleversé toute ma vie et depuis, il m’apparaît comme évident qu’il y a quelque chose après la mort et que nous restons en lien avec les êtres qui nous quittent.

Depuis, je suis entrée en contact spontané avec d’autres défunts qui se sont manifestés à moi ou qui me donne un message pour leur proche.

 

Les différentes apparitions de ma grand-mère m’ont aidé à faire mon deuil qui a été un long chemin vers une vie sans elle et des souvenirs qui ancrent à jamais le lien que j’ai avec elle.

 

Je suis soignante en Soins Palliatifs depuis 2010 et j’ai suivi de nombreuses formations axées sur la fin de vie et le deuil. Mon parcours paramédical dans l’unité « où l’on meurt » nourrit ma conviction que ceux qui sont passés dans « l’autre monde » restent en lien avec nous.

​

De plus en plus, la science s'interroge sur les expériences de mort imminente et les vécus de contact avec les défunts.

De nombreux témoignages poussent des médecins comme Christophe Fauré à faire des recherches à ce sujet. D'autres médecins de par le monde en sont arrivés à la conclusion que ce sont des faits et non des croyances.